A l’occasion de la traditionnelle journée internationale des droits de la femme célébrée chaque année dans le monde, et dans le cadre de la campagne »compter pour toutes », soutenue par equipop, les organisations féministes sont la ligue ivoirienne des droits des femmes, actuelles et goutes rouges, ont organisé un atelier de clarification des valeurs avec les médias sur les violences basées sur le genre.
Cet atelier a réuni autour d’une même table, des journalistes, influenceurs, influenceuses, bloggeurs, photographes, Animateurs, présentateurs, le 8 mars 2024, dans un réceptif Hôtelier d’Abidjan/Cocody.
L’objectif est de fournir des outils pratiques et des lignes directrices pour aborder la question des violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) de manière éthique, responsable et engagée.
Catalyser des changements positifs et contribuer à la sensibilisation, à l’éducation et à la création d’un environnement médiatique qui encourage l’égalité des genres et ne renforce pas les inégalités entre les hommes et les femmes, surtout équiper les médias d’une boîte à outils permettant de construire un discours médiatique qui non seulement informe, mais engendre également une réflexion critique et encourage l’action positive.
Les violences faites aux femmes et aux filles (vfff), connaissent une recrudescence depuis la dernière décennie.
La médiatisation et l’intérêt portés à la cause des violences faites aux femmes et aux filles, à amener l’opinion publique à davantage s’intéresser à la question. De ce fait, la date du 08 mars marque la journée internationale des droits de la femme, une occasion de réfléchir, d’agir et de célébrer les progrès vers l’épalité des sexes.
Cette année, la journée du 08 mars 2024 est placée par le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sous le thème « Agir ensemble pour l’égalité, éradiquer la pauvreté, renforcer les institutions, investir dans le futur de la Femme ».
Selon Méganne Boho, Présidente de la Ligue Ivoirienne des droits des femmes, « Ce thème souligne l’importance cruciale d’unir nos efforts, pour surmonter les obstacles qui entravent le plein épanouissement des femmes dans toutes les sphères de la société. Pourtant, cette journée de célébration et de revendication ne devrait pas nous faire ignorer cette réalité sombre et persistante que sont les violences basées sur le genre. Ces violences, sous diverses formes, continuent de sévir dans le monde entier et particulièrement en Côte d’Ivoire, privant des millions de femmes et filles de leurs droits fondamentaux, de leur dignité et de leur sécurité. Qu’il s’agisse de violences physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles, elles représentent une violation flagrante des droits Humains et un obstacle majeur à l’égalité des sexes», a t-elle déclaré.
Dans un contexte où les médias occupent une place importante dans la recherche et la diffusion de l’information, et représentent un puissant vecteur d’influence des opinions et comportements, il est important que le discours médiatique se fonde sur une approche responsable et engagée. Si les médias ont le pouvoir de guider les perceptions et orientations de l’opinion publique, ils ont alors un rôle important à jouer en matière de compréhension, de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.
Salimata Baldé, Présidente de Actuelle, pour sa part a indiqué que « Les médias ont la possibilité de participer à l’élimination des violences basées sur le genre, de par la qualité du traitement médiatique des sujets qu’ ils abordent. Ainsi, le rôle pivot qu’incarne les médias dans les représentations sociales peut notamment constituer un facteur fort dans la perpétuation ou l’éradication des violences basées sur le genre (VBG)».
Les violences faites aux femmes sont une réalité préoccupante car dans le monde, 1 femme sur 3 est concernée. Ce fléau, transcende les frontières, et manifeste ses tentacules dans diverses formes comme la violence domestique, le harcèlement sexuel, les mutilations génitales féminines, les agressions sexuelles, le harcèlement moral, etc.
Les conséquences dévastatrices de ces violences créent des cycles de souffrance et de peur, entravant le plein épanouissement de millions de femmes dans le monde.
Dans un contexte où les médias occupent une place importante dans la recherche et la diffusion de l’information, et représentent un puissant vecteur d’influence des opinions et comportements, il est important que le discours médiatique se fonde sur une approche responsable et engagée. Si les médias ont le pouvoir de guider les perceptions et orientations de l’opinion publique, ils ont alors un rôle important à jouer en matière de compréhension, de prévention et de lutte contre les violences fait aux femmes.
Au sortir de cet atelier, les apprenants sont rentrés satisfaits de ces moments riches en enseignements .
Josué Koffi