Selon les rapports de l’UNFPA en 2021, le taux de scolarisation des filles est de 47,2%, contre 63,8% pour les hommes. L’éducation étant un domaine qui rentre dans son champ d’action, le CEFCI a mis en place un projet de Parrainage de 10 jeunes Filles de la région du Hambol afin de contribuer à rehausser le niveau d’éducation en Côte d’Ivoire en favorisant l’égal accès et le maintien des filles à l’école dans cette localité.
Ainsi le CEFCI a organisé simultanément ce vendredi 27 Mai 2022 la journée de l’Excellence 2022 au Collège
Moderne de Foumbolo et au Lycée Municipal Henri Konan Bédié de Niakara.
Pour Mlle Olga Monique Agneroh représentant la présidente du CEFCI à Foumbolo : « Le droit à l’éducation est un droit universel et fondamental à l’homme. Ce droit essentiel et indispensable doit être accordé à tout être humain vivant dans une société.
Ainsi une jeune fille bien éduquée donnera à la société plus tard, plusieurs personnes bien éduquées. Ce droit à la seule fille d’être éduquée, d’avoir accès à la connaissance et lui permettre de s’épanouir, feront de la future mère, une génitrice de la bonne éducation. En effet, tout être humain a le droit d’apprendre à écrire et à lire et, grâce aux connaissances transmises par l’éducation, à s’épanouir dans sa vie d’adulte, et à acquérir un développement moral et citoyen au sein de la société. L’éducation de l’enfant permet aussi le développement social, économique et culturel d’une société. Promouvoir l’excellence académique et le leadership chez les jeunes filles en bannissant la médiocrité, tel est le défi pour notre société. Bâtir une nation prospère, c’est investir dans l’éducation. Construire un pays dans lequel le développement est effectif, c’est donner la chance à tout le monde et encourager les garçons et les filles d’aujourd’hui à ne pas sacrifier leurs rêves de leaders de demain. Aujourd’hui, les politiques éducatives prétendent vouloir concilier l’égalité et l’excellence. L’égalité, en tant que principe démocratique, consiste à affirmer que tout le monde a les mêmes droits politiques et sociaux et que ce n’est ni la naissance, ni la fortune, ni la culture de la famille qui doit déterminer l’accès à tous les savoirs, à toutes les positions et fonctions sociales et politiques, mais les qualités et qualifications personnelles. L’excellence, de son côté, se présente souvent comme ces qualités et ces qualifications portées au plus haut degré en vertu du seul mérite de l’individu » a-t-elle indiquée.
« Nous célébrons aujourd’hui la journée de la promotion de la culture de l’excellence. C’est une journée qui nous rappelle d’une part notre devoir envers ces filles et fils et d’autre part la reconnaissance de leur capacité à construire l’avenir du pays.
Le droit à l’éducation est un droit pour tout individu. Pour ce faire, pour le bien-être de ces enfants et le développement de notre société, l’accès à l’éducation doit être un enjeu qui nous importe tous. Car lorsque l’accès à l’éducation et le maintien des filles à l’école est assurée dans tous les secteurs et à tous les niveaux, le développement du pays est assurée. Aujourd’hui il est nécessaire pour nous de valoriser les efforts de ces filles durant cette année académique et de les encourager à être des modèles dans la persévérance du travail bien fait. Je voudrais vous féliciter chers partenaires pour votre participation à la réalisation de ce projet qui tend à assurer une éducation de qualité pour le développement du pays.
Merci à vous pour la confiance faite au CEFCI mais avant tout pour l’espoir que vous portez à ces futures générations.
Ensemble nous pouvons faire confiance à ces jeunes pour construire notre société qui ne cesse souffrir des maux liées aux inégalités socio-culturelles. » a soulignée Mme Julie Koné présidente du CEFCI, marraine du 1er cycle au lycée Municipal HKB de Niakara.
Il faut noter que ce sont au total 100 filles qui sont bénéficiaires du projet dans la région du Hambol ( Niakara, Foumbolo et Tafiré) pour cette édition 2022 des journées de l’Excellence.
La semaine prochaine notamment les 3 et 4 juin la présidente du CEFCI, Mme Julie Koné mettra le cap sur Tafiré Pangala et Blolequin pour identifier de nouvelles bénéficiaires dudit projet