Abidjan, le 12 mai 2022 – Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, représenté par M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, M. Jean-Luc Assi, Ministre de
l’Environnement et du Développement durable, et l’agence française de notation d’impact environnemental GENESIS
(https://www.genesis.live/) représentée par M. Quentin Sannié et Mme Adrienne de Malleray, ont signés le jeudi 12 mai,
dans le cadre de la COP15, un partenariat sur la certification des projets destinés à la restauration des sols.
Ce Memorandum of Understanding (M.O.U) prévoit le suivi de l’impact des projets de restauration des sols financés par l’ « Initiative d’Abidjan », un programme d’investissement dans l’agriculture durable ivoirienne de 2,3 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire souhaite se positionner en modèle de transparence en se dotant pour la première fois des indicateurs de reporting les plus rigoureux. Ces indicateurs serviront à informer les partenaires de développement
internationaux ainsi qu’à valoriser les productions.
« Premier pays producteur et exportateur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire est l’une des grandes puissances agricoles du continent africain. La culture du cacao fait vivre huit millions de personnes. La qualité des sols est primordiale.
Pour continuer à produire le cacao tout en protégeant la forêt qui a perdu 90 % de son couvert depuis 1960, des engagements forts ont été pris, notamment de planter 60 millions d’arbres en cinq ans.
La signature de ce MOU avec l’agence de notation environnementale GENESIS démontre l’engagement ferme de la Côte d’Ivoire à se doter des outils de mesure les plus rigoureux sur l’état de santé des sols, pour que notre pays soit le fer de lance d’un modèle agricole productif mais durable. » déclare M. Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural.
« La signature de ce M.O.U. avec l’agence de notation environnementale GENESIS est un moment important pour la Côte
d’Ivoire qui abrite actuellement la COP 15 sur la lutte contre la désertification. En s’associant à GENESIS, la Côte d’Ivoire
s’engage à être transparente sur l’impact des programmes de restauration ou de préservation des sols dans le cadre de l’ « Initiative d’Abidjan » lancée par le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA. Si l’on ne fait rien d’ici à 2030, il est évident que les terres vont continuer à se dégrader, ce qui entraînera des problèmes de sécurité alimentaire.
L’enjeu est que la Côte d’Ivoire, par la rigueur de sa démarche, soit le modèle incontournable de l’agriculture durable en Afrique. » déclare Jean-Luc Assi, Ministre de l’Environnement et du Développement durable.
L’agence indépendante de notation internationale GENESIS est la seule à mesurer l’impact environnemental à partir de
données réelles issues de prélèvements de sols. Les indicateurs analysés sont multiples et reflètent les principaux impacts
environnementaux : le climat (stockage de carbone), la biodiversité (ADN du sol), l’eau et la pollution.
Nous ouvrons avec la Côte d’Ivoire une nouvelle page de la certification environnementale. Les preuves d’impact vont
devenir indispensables pour sécuriser et valoriser les filières agricoles en Afrique et dans le monde. La Côte d’Ivoire
s’inscrit en pionnier. » ajoute Quentin Sannié, président de GENESIS.
Selon l’ONU, 40 % des terres émergées sont aujourd’hui dégradées. Ce phénomène, lié en partie à l’agriculture intensive,
touche tous les continents et menace plus de la moitié de la population mondiale (UNCCD).