La disparition rapide du couvert forestier en côte d’ivoire, est un phénomène qui inquiète plusieurs ONG et organismes de luttes contre la déforestation en côte d’ivoire. C’est ainsi que GREEN INVEST AFRICA, une société de conseil et d’ingénierie climat et bas carbone et de résilience climatique ainsi que de la promotion du cacao durale a initié un atelier ce 29 septembre 2020 à l’hôtel TIAMA au plateau pour pencher sur la question. Cet atelier avait pour but de lancer une étude de faisabilité d’un mécanisme de financement durable (FSM financial sustainability mecanism). Étaient présents à cette rencontre, les représentants des Ministres de l’environnement et des eaux et forêts, l’Ambassadrice des royaumes unis en côte d’ivoire, et des différents partenaires de la préservation de l’environnement. Au cour de cet atelier, plusieurs exposés ont mis en évidence l’insuffisance des ressources financières des différents programmes de lutte contre la déforestation. Jean-Yves Kpalou, conseillers technique du Ministre des eaux et Forêts, a presenté la politique du ministère des eaux et forêts concernant la lutte contre la déforestation. Pour lui, la recherche de financement est une étape cruciale dans la mise en œuvre des politiques forestières. Il importe donc de diversifier et « d’instituer des mécanismes de financement pour la préservation et la réhabilitation des forets notamment par la mise en place d’un fond forestier ». Le manque de coordination des actions des programmes pour la protection de l’environnement a été également évoqué. D’où la nécessité de mutualisation les forces pour un meilleur résultat. Pour atteindre les objectifs de ce projet, certains partenaires ont préconisé la prise en compte de toutes les paramètres liés à la déforestation.
Notons que les royaumes unis sont le principal bailleur de fond du projet FSM (financial sustainability mecanism)
Fulgence Konan
