Abidjan-Cocody, le Jeudi 11 Janvier 2024 L’Association Patronale des Entreprises de Transport Terrestre de Côte d’Ivoire (APETT-CI) a tenu une rencontre à son siège en pour analyser l’Annexe Fiscale 2024.
Dans une Déclaration commune après la rencontre,les Membres de L’Association souhaitent que le Gouvernement ivoirien suspendre ou annule la TVA de 18% imposée aux Entreprises de Transport ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à deux cents (200) Millions Frs CFA.
Pour la Porte Parole de. L’APETT-CI,Mme Blanche Assemian Directrice de Labelle Transport : « Il en ressort de notre rencontre que nous mènerons dans les jours à venir, des démarches auprès des autorités compétentes en vue de voir avec elle, comment cette mesure qui impute aux entreprises de transport la TVA de 18 % pourrait être soit annulée ou suspendue », a t’elle déclarée.
Selon Elle, la TVA étant supportée par le consommateur, cela va se répercuter sur le prix du transport qui du coup va certainement connaître une hausse.
L’APETT-CI voit en cette mesure, une concurrence déloyale d’autant plus que les Entreprises qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions, n’étant pas touchés par cette mesure maintiendront le prix du transport tandis que les autres se verront dans l’obligation d’appliquer cette taxe sur les clients.
L’APETTCI trouve « discriminatoire », cette mesure parce que les clients iront vers les entreprises qui ne vont pas appliquer 18 % sur le prix de leurs tickets, surtout en cette période où les populations sont confrontées à d’énormes difficultés financières.
« Tenant compte de la situation sociale et financière, des réalités actuelles de même que l’inflation sociale, nous souhaitons que le gouvernement puisse suspendre, voire annuler cette mesure pour le bien des populations. Car c’est un impôt qui devra être payé par le consommateur final, qui est le client », a souligné Mme Blanche Assemian. En outre ,Elle a saisi l’occasion pour rappeler au gouvernement sa promesse de mise en place d’un cadre de concertation et souhaiter que ce cadre de discussions puisse se concrétiser et que les échanges prévues puissent se faire réellement.
Il faut noter que cette mesure est entrée en vigueur depuis le 6 janvier 2024.