Dans le cadre d’éradication des maladies sexuellement transmissibles chez les adolescents et les jeunes, la Côte d’Ivoire à connu des résultats considérables dans son élan de riposte. Mais, l’épidémie du VIH reste un défis majeur de santé publique surtout chez les adolescents et les jeunes filles avec une hausse non négligeable.
Vu ce constat, le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle et le programme national de lutte contre le SIDA (PNLS) et le programme national de santé scolaire et universitaires – santé adolescent et jeune ( PNSSU-SAJ) en Collaboration avec la Fondation Elizabeth Glaser pediatrie AIDS fondation ont organisé la conférence nationale sur les IST et les VIH chez les adolescents et les jeunes en Côte d’Ivoire. Ladite conférence se tiendra du 10 au 11 mai 2022 à Abidjan.
Cette séance de travail avait pour objectif de renforcer l’accès aux services de prévention et de soins et traitement du VIH et des IST chez les adolescents et les jeunes. Elle est placé sous le thème de « mettre fin au sida comme ménace pour la santé publique chez les adolescents et jeunes d’ici 2030. »
En effet, malgré la mise en œuvre des nouvelles actions au VIH, la Côte d’Ivoire connaît encore des niveaux trop élevés au VIH chez les adolescents et jeunes soit 21% du taux d’infection nationale. Dès lors, une feuille de route nationale a été elaboré pour accélérer la prévention du VIH chez adolescents et jeunes filles de 15-24 ans afin de mobiliser les ressources nécessaires et mettre fin au VIH d’ici 2030.
Au cours des ces travaux d’échange et de partages de connaissances, plusieurs recommandations ont été proposé qui ont permis d’identifier les problèmes émergents qui freinent l’accès aux services de prévention, d’élaborer les stratégies prometteuses et d’approches innovantes pour améliorer la prévention du VIH et des IST chez les adolescents/jeunes d’une part et d’autres part proposer des approches prometteuses basées sur l’évidence pour l’engagement des adolescents vivants avec le VIH à demeurer dans les soins de santé pour une bonne prise en charge.
Elizabeth Glaser pediatric AIDS foundation (EGPAF) représenté par son directeur pays Dr. Diby s’est dit heureux d’être associé auprès du gouvernement pour lutter contre le VIH chez les adolescents et jeunes. La EGPAF saisit cette opportunité pour réitérer son engagement à la réduction de nouvelles infections chez ces derniers. Il a également saluer le leadership du MSHP-CMU avec le support des partenaires techniques et financiers.
Quant à la directrice de l’Onusida madame Kenôme, elle a salué le PNLS et l’ensemble des partenaires qui ont donné jour à cette conférence. Selon elle, les adolescents et jeunes filles en Côte d’Ivoire sont plus exposés au VIH que leurs paires au plan international. Ce qui conviendrait d’accéder en priorité les effort de développement durable (ODD) sur la préoccupations des jeunes. De plus, la riposte au SIDA s’adapte aux normes sociales enracinées et s’attaque à l’exclusion des obstacles qui réduisent les résultats en matière de santé et de développement.
Le représentant du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Dr Anoh Jean a félicité l’engagement des partenaires à l’aboutissement de ce projet et compte sur tous. Car, il est de leur responsabilité d’encadrer les jeunes pour les permettre de mener une vie sans infections aux VIH et aux IST. il a affirmé ses propos avec ses mots :
« Nous sommes tous conscient que notre pays ne peut mettre fin aux VIH en 2030 sans une accélération des actions pour faire baisser rapidement des nouvelles infections à VIH en touchant un plus grand nombre d’adolescents et jeunes. Il est donc indispensable dans un contexte de réduction de ressource d’optimiser nos approches innovantes à base des NTIC et en renforçant les interventions centrées sur la cible. »
Aboubakar Barro
( Journaliste stagiaire à Infosnews.net)
