Pouvez-vous vous présenter à nous ?
Je suis Miessan Vincent de Paul, candidat indépendant aux législatives de Grand-Bassam. Je suis avec ma suppléante dame Salimata Coulibaly.
Quelles sont les motivations de votre candidature ?
Vous savez qu’à l’Hémicycle tout dernièrement, il y a eu cette histoire de cartes nationales d’identité qui nous a tous choqués. Nos députés ont été incapables de nous défendre à l’Assemblée nationale. Beaucoup de personnes sont incapables de sortir aujourd’hui 5000 FCFA pour se faire établir une pièce d’identité. Sans consulter le peuple, les députés sortants ont dit oui. Aujourd’hui, chacun se débrouille pour établir sa pièce d’identité. Voici une des raisons majeures de ma candidature. Ensuite, je veux défendre Grand-Bassam et sa population, parce qu’à Bassam, nous n’avons pas de député. Ce qui se passe en ce moment, c’est une affaire de béni-oui-oui, donc Grand-Bassam n’a vraiment pas de défenseur à l’Hémicycle.
Quelles sont les actions que vous avez menées antérieurement qui justifieraient votre candidature ?
Je vous rappelle que j’ai été candidat aux municipales de 2018. Je suis un personnage connu sur l’échiquier politique à Bassam. J’ai mené énormément d’actions, mon équipe et moi. Des écoles, des édifices, des centres de santé…Nous avons apporté notre soutien à plusieurs familles défavorisées…Nous avons décidé d’opter pour le social…
A Bassam, il y a le RHDP, EDS-FPI, PDCI, quelles sont vos chances face à tous ces adversaires ?
En 2018, j’étais aux élections municipales. En 2018, je devais rencontrer cette machine dont tout le monde parlait. Mais malheureusement, j’ai eu en face de moi des fauteurs de trouble qui ont cassé les urnes et qui ont tout dévasté sur leur chemin. Aujourd’hui, je me dis qu’en réalité, il n’y a qu’une machine en argile et au passage de la tornade que je suis, tout cela va se détériorer, va disparaître et il n’y aura plus de machine. Il n’y a pas de machine, le RHDP est un adversaire pour nous. Nous connaissons la capacité du RHDP qui est très réduite. La fusion FPI-PDCI, nous avons été approchés par ces deux partis qui forment aujourd’hui EDS. Si ces deux entités n’avaient pas peur de nous, elles ne nous auraient pas approchées ; nous nous faisons confiance. Nous avons opté pour une élection paisible, donc on a décidé de rester indépendant pour éviter que cette violence de nos adversaires ne déteigne sur nous. Nous restons dans la paix. Nos éléments, concitoyens et partisans ont été formés à cela, pour une élection paisible, sans troubles, donc dans la paix.
Que pensez-vous de ceux qui n’ont pas reconnu le pouvoir Ouattara et son 3e mandat, mais qui, aujourd’hui se portent candidats sous sa gouvernance ?
La vie ne devrait pas être aussi compliquée pour l’être humain que nous sommes. Pour moi, quand tu n’as pas reconnu la viande de porc, tu ne mange pas la sauce qui vient de ce porc. Vous méconnaissez la victoire, d’abord le 3e mandat, disons le 1er mandat de la 3e République du Président Alassane Ouattara…Cette élection a été émaillée de violences. Il y a eu des morts, des décapités, des brulés vifs. Cela a été occasionné par EDS. Donc pour moi, si vous ne mangez pas la viande de porc, vous devez vous abstenir de sa sauce. Il organise une élection locale, ça ne devrait pas vous intéresser. C’est parce qu’en amont, ça ne vous avait pas intéressé qu’il y a eu des morts. En aval, son élection ne devait pas vous intéresser, le boycott devait continuer…Nous sommes tous ivoiriens, nous prenons nos responsabilités. Je mets tout cela sous le compte de la sorcellerie. On ne fait pas tuer les gens inutilement, alors que vous allez reconnaitre par la suite la victoire du monsieur. Nous profitons de l’occasion pour dire merci au Président Alassane Ouattara, de nous avoir évité une deuxième fois 2011. Que la sagesse soit son marchepied quotidien.
Un message de fin ?
Je voudrais d’abord dire à mes adversaires que Miessan Vincent de Paul que je suis un leader vainqueur. Au soir du 6 mars, il faudrait qu’ils restent dignes, qu’ils respectent les résultats des urnes…
Nous pensons que le gouvernement a tout mis en œuvre pour que ces élections soient apaisées. Nous demandons à nos adversaires de respecter les résultats des urnes. Si cela est juste, le reste on avisera.
Réalisé par HG
