Chaque année à travers le minde, le 30 août, marque la « Journée Internationale des personnes disparues. Cette journée a été instituée à la suite de l’adoption, la 21 décembre 2006,par l’assemblée Générale des Nations Unies de la convention internationale de protection des personnes contre les disparitions, traduisant ainsi la volonté de la Communauté internationale d’adresser cette thématique importante touchant aux droits fondamentaux des personnes.
En juin 2020,le CICR a dénombré près de 44000 personnes disparues en Afrique dont presque la moitié d’entre elles (45%)étaient des enfants au moment de leurs disparitions. De juin 2019 à juin 2020,le CICR a enregistré 4700 nouveaux cas de personnes disparues sur le continent africain. Les conflits, la violence, les migrations et les catastrophes naturelles constituent les principales causes des cas de disparitions enregistrés par le CICR.
Pour les famille et proche de personnes disparues, l’incertitude sur le sort d’un proche disparu provoque d’immenses souffrances émotionnelle et psychologiques, auxquelles s’ajoutent des besoins légaux, économiques et psychosociaux.
La journée internationale des personnes disparues viens nous rappeler qu’un grand nombre de familles en afrique sont à la recherche de leurs proches disparus.
Dans une démarche humanitaire et basée sur les besoins des familles, la Comité International de la Croix Rouge (CICR), à Abidjan et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) ont pris l’initiative de marquer la 1ère édition de cette journée en Côte d’Ivoire, ce vendredi 28 août 2020,avec la présence de représentants de famille de personnes disparues, de représentants des institutions et du monde associatif.
Lors de cette journée, qui s’est voulu convivial et inclusive, les familles des disparues ont été à l’honneur. Elles ont eu la possibilité de s’exprimer sur leur vécu, sur les conséquences de la disparition d’un proche dans leurs vies et sur leurs besoins multiples. A travers les interventions et les échanges, le CICR et le CNDH ont susciter davantage d’intérêt autour de cette thématique auprès des acteurs de la société civile et du grand public.
