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Dans une récente déclaration, Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’union Africaine à exprimé sa satisfaction vis-à-vis de la nouvelle recomposition de la CEI imposée au forceps par le pouvoir RHDP.
Il se félicite de ce que l’arrêt rendu par la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples parut en 2016 ait été pris en compte, conformément aux injonctions de la décision.
Le Cri-Panafricain, Parti politique de l’opposition ivoirienne condamne cette sortie du président de la commission de L’UA et le juge dangereuse, aventureuse, irresponsable et inopinée, au mépris de la mise à l’écart par le pouvoir des partis politiques de l’opposition et des organisations la société civile significatives ivoiriennes.
Le Cri-Panafricain, fait observer que le président de la commission de l’UA adopte une posture politicienne dans un litige purement juridique dont la seule instance habilitée à trancher devrait être la décision de la cour Africaine de Justice et des peuples, après examen de la plainte posée par L’APDH.
Ce faisant, le président de l’UA outrepasse ses compétences, adopte une position partisane vis-à-vis du pouvoir, et se rend complice d’une tentative sournoise d’influencer les juges en charge de l’affaire portant plainte sur la commission électorale ivoirienne.
Le Cri-Panafricain prend à témoin la communauté nationale et internationale sur cette turpitude du Président de l’AU, et le prendra pour responsable des conséquences qui pourraient en découler par la mise en place de cette commission électorale encore déséquilibrée, avec les troubles et dérives qu’elle pourrait occasionner lors des élections générales de 2020.
Fait à Abidjan le 21 Août 2019,
Abel Naki, Président Fondateur du CRI-Panafricain.