Les ONG non-membres de plate-forme ont tenu une conférence ce dimanche à leur siège sis à Adjamé. Ils expriment ainsi leur inquiétude relative au récent communiqué du conseil des ministres sur la recomposition de la Commission Électorale Indépendante.
Au regard de l’environnement socio-politique qui a prévalu en Côte d’Ivoire après les élections présidentielles de 2010, dû à la mauvaise gestion de l’activité électorale qui s’est soldé par plus de 3000 morts et de nombreuses personnes disparues.
À cet effet, tout sujet touchant à la gestion des élections en Côte d’Ivoire ouvre la voie aux inquiétudes diverses de la population.
Depuis 2014 une protestation générale de la société civile et des partis politiques de l’opposition a pris forme occasionnant le retrait volontaire de plusieurs candidats de l’opposition des élections de 2015. À ces faits vont s’ajouter la contestation de la légitimité de la CEI.
En effet, après les élections présidentielles de 2010, des élections législatives de 2011 et les élections municipales de 2013. La CEI devrait être réformer afin de garantir son indépendance.
C’est dans un contexte de mutation profondes de l’espace politique ivoirien où l’on voit le PDCI refuser d’adhérer au groupe parlementaire du RHDP après avoir été élu sous le LOGO du RHDP, l’ancien président de l’Assemblée Nationale sort du groupement du RHDP pour diriger son propre comité politique, que se déroule les discussions sur la composition de la nouvelle commission centrale de la CEI et se traite la question de sa réforme.
Les propositions nous donnait un total de 13 membres pour ce qui est de la commission centrale de la CEI contre 17 membres présent dans l’actuelle CEI.
«Nous encourageons le gouvernement ivoirien à garder la porte ouverte aux négociations et invitons le parlement ivoirien, garant de la traduction fidèle de la volonté du peuple ivoirien à s’assurer que le projet de loi relative à la réforme de la Commission Électorale Indépendante connaissent des échanges productifs et qu’ils soit adopté le plus tôt possible pour permettre un respect de notre calendrier électoral». a dit Ousmane Camara président des ONG non-membres de plate-forme.
Toutefois, ce que nous reprochons a Youssouf Bakayoko c’est son inaction au sein de la CEI a-t-il ajouté.
« Nous disons que la CEI actuelle est celle du Pdci et ses anciens alliés, par ailleurs plusieurs propositions du Pdci ont été prises en compte et même améliorées. Aussi nous ne pouvons pas accepter que le Pdci détourne cette démarche » .
Sekou Koné