Les faits :
Le week-end du 23 au 25 février 2018, un enfant de 4 ans du nom de Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, porté disparu à Abidjan (Williamsville), a été retrouvé mort et enseveli par son bourreau dans les environs du (CHU) de Cocody- Angré.
Avant cette découverte macabre, les éléments des forces de l’ordre avaient, après un avis de disparition interpellé M. Diallo, un bijoutier du quartier de la victime alors suspecté. Il a été entendu. Après interrogatoire, l’accusé est passé aux aveux, conduisant les forces de l’ordre sur les lieux de son crime rituel.
C’est le lieu de rappeler que ce phénomène n’est pas nouveau. En effet, depuis quelques années, ces enlèvements d’enfants font surface en Côte d’Ivoire selon des périodes données. Et les populations assistent impuissantes à cette sauvagerie notoire.
Au vu de cet acte barbare, produit d’une sauvagerie dégradante et inhumaine ;
Le Cri-Panafricain :
S’incline devant la mémoire du jeune Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba et à travers lui toutes les autres victimes de cette barbarie ;
Apporte son soutien et présente ses condoléances les plus attristées et sincères à la famille du petit Bouba ;
Le Cri-Panafricain par ailleurs :
Invite les autorités policières à pousser plus loin les enquêtes afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire ;
Demande au gouvernement ivoirien de tout mettre en œuvre au plan sécuritaire pour une meilleure protection des enfants ;
Demande à l’Assemblée Nationale de procéder à l’élaboration, puis au vote d’une loi spéciale, expresse, et sévère à la hauteur de ces crimes ignobles. Cette loi dite « LOI BOUBA » pourra dissuader tout individu mal intentionné qui pourrait se rendre coupable d’enlèvement, de trafic, ou de meurtre d’enfant.
Le Cri-Panafricain enfin ;
Invite les militants et sympathisants du Cri-Panafricain, ainsi que tout le peuple ivoirien à se rendre massivement ce samedi 03 Février 2018 au CHU de Cocody-Angré, en vue de rendre un dernier hommage mérité à cet enfant et répondre en lançant un message fort à ceux qui veulent faire régner la peur au sein du peuple ivoirien.
Fait à Abidjan le 27/02/2018
M. Boniface Tra Bi, secrétaire général du Cri Panafricain.