Depuis que le président Pascal Affi N’Guessan a donné la position du Front Populaire Ivoirien (FPI) et de l’Alliance des Forces Démocratiques (AFD) sur le caractère dictatorial, inopportun et fourbe du projet d’élaboration d’une nouvelle constitution par le Chef de l’Etat, certains cadres du Rassemblement Des Républicains (RDR) en manque d’arguments pertinents pour justifier cette autre tentative de coup d’Etat constitutionnel, n’ont rien trouvé d’autre à dire que de lancer des attaques personnelles contre le président du FPI.
Je voudrais à cet effet rappeler à M. Cissé Bacongo qui a prétendu devant ses militants le samedi 20 août dernier, que le président du FPI, je cite « veux se donner l’impression d’exister... » que, contrairement à lui, le président Pascal Affi N’Guessan qui a occupé différents postes ministériels dont celui de 1er ministre, n’a jamais été chassé comme un malpropre d’un quelconque gouvernement pour incompétence ou détournement de fonds.
Aussi, nous suggérons à M. Bacongo et à tous ceux qui voudraient intervenir sur la question de la réforme constitutionnelle en particulier et sur les questions d’intérêt national en général, de ramener le débat politique au niveau de l’intellect.
La politique ivoirienne a souffert de la qualité intrinsèque de ses principaux animateurs et continue de souffrir de la pauvreté du niveau du débat. Il est temps d’y mettre un terme et de lui donner ses lettres de noblesse dans le cadre de débats contradictoires utiles, apaisés et intelligents.
A cet effet, le président du FPI invite à un débat contradictoire public, sur le sujet de la constitution, ou sur tout autre sujet à sa convenance, M. Bacongo ou tout autre cadre du RDR qui pourrait en avoir les aptitudes.
En entendant ce débat qu’il espère de tous ses vœux, le président du FPI ne se laissera pas distraire par les seconds couteaux de M. Ouattara et réitère son appel aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens à se mobiliser pour rejeter cette autre forfaiture qu’on voudrait leur imposer à travers ce projet d’une nouvelle constitution dont M. Bacongo assure par ailleurs ses militants que son adoption est, je le cite « … Une question existentielle pour le RDR » et non pour la nation ivoirienne toute entière.
Le SGA
Chargé de la Communication et du Marketing Politique